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Le blog d'Oliv', passionné de cyclisme et de philo

6 juin 2021

Ce que les calculs disent de ma petite étude comparative : montée de 3,8 km à 7,5 % (Scott addict 2014 et RC20 de 2020)

Mon post précédent portait sur la comparaison de mes 2 vélos (Scott addict top de gamme de 2014 et Scott RC20 de 2020) sur une montée de 3,8 km à 7,5% de moyenne. Une différence de 1'16" avait été observée [en faveur du Scott top de gamme de 2014] en fixant la puissance à environ 345 W.

Cet écart considérable pouvait à première vue être attribué à la différence de poids entre les 2 sessions d'essai (2,5 kg en défaveur du scott 2020 : +2 kg attribuables au vélo et 0,5 aux vêtements du jour). En fait non ! Mes calculs montrent que cette différence de poids à elle seule ne peut expliquer que 20 à 30 s maximimum.

Par ailleurs, ces mêmes calculs montrent que la différence se situe soit dans le rendement, soit dans des conditions de vent catabique, soit dans une combinaison des deux : en effet, pour retrouver la différence il faut que je fasse l'hypothèse d'une différence de vent de 7 km/h (cf. ci-dessous).

 

Tableau 1 : calculs permettant de retrouver mes données terrain (outre la différence de poids, considération d'un effet météorologique compensatoire)

 

Tableau 2 : calculs avec annulation du vent défavorable - session Scott RC20 - puissance réduite de 20 W

En annulant le vent défavorable de la session réalisée avec le Scott RC20 voici ce que cela donne : je devrais être à 330 W pour 15'46" et non à 348 W.

Bref, il y a quelque chose à comprendre : est-ce la météo du jour, est-ce la différence de rendement des vélos (pneus, roues etc..), est-ce, est-ce, est-ce ?

Je n'ai plus qu'à recommencer ! Comme quoi les tests de répétabilité/reproductibilité portent bien leur nom et les conclusions rapides peuvent amener à des erreurs d'appréciation...ou non :-)

 

 

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5 juin 2021

Comparaison de performance en montée : 2 vélos Scott très différents

Je possède 2 vélos Scott aux performances qui m'apparaissaient, du point de vue du ressenti tout au moins, significativement différentes avant ce test : un Scott addict de 2014 (top de gamme) en sram red à patins (ultra léger et réactif) et un second datant de 2020 à disques (milieu de gamme - RC20) beaucoup moins joueur. Ce dernier est très agréable sur tous les terrains, en particulier sur les plats/faux plats et en descente. Je l'aime beaucoup et mon but n'est pas de le requalifier mais seulement de mieux le cerner 😁.

Scott addict top de gamme 2014 - sram red à patins

Scott addict RC20 de 2020 à disques 

En montée, du fait du surpoids de mon RC20 (+2 kg par rapport au Scott 2014), mon appréciation était mitigée, mais je n'avais pas la certitude d'une moindre performance. J'ai voulu quantifier cela proprement à l'aide de mon capteur de puissance Favero Assioma DUO (pédales passées d'un vélo à l'autre et calibrées au préalable).

Le protocole fut simple : j'ai sélectionné un col court (environ 4 km) présentant une pente soutenue (environ 7,5 %) où le vent n'a que très peu d'influence. Aussi, j'ai choisi de maintenir une certaine puissance (345 W)  m'autorisant une répétabilité élevée : je peux en effet répéter l'effort à l'envie (sauf les mauvais jours 🤣) car cela correspond à un niveau d'intensité I3-I4 en ce moment.

Je l'ai monté vendredi 4 juin avec le Scott RC 20 et le samedi 5 juin avec le Scott addict à patins.

Voici les résultats en images ci-dessous (cf. extractions Strava) :  14'30" avec le Scott addict à patins (344 W) et 15'46"" avec le Scott RC20 (347 W). Ça fait mal, mais je m'y attendais en partie. Avec le Scott RC20, malgré 3 W de plus en moyenne je mets 1'16" de plus. Il faut noter que du fait des conditions atmosphériques mes équipements n'étaient pas strictement identiques : je peux considérer une différence pondérale de +2,5 kg en tout (différence vélo et équipement en défaveur du Scott RC20) vendredi soir 4 juin.

Bref, quoi qu'il en soit il y a sur ces 2 grimpées de col au moins 1 minutes de différence ne reposant que sur le matériel. Je passe tout de même de 14,4 km/h à 15,7 km/h ce qui n'est vraiment pas la même performance...Le prochain post sera dédié à un ensemble de calculs pour y voir clair car ça reste tout de même étonnant.

Je serais très curieux de tester le Scott le plus haut de gamme actuel pour y voir clair, car dans le cas présent, vous me rétorquerez que j'ai mélanger choux et carottes : j'en conviens 😀. Néanmoins, il est clair que si je n'avais pas de capteur de watts et que je ne comparais que les temps (en changeant régulièrement de vélo), je tirerais des conclusions erronées quant à mon état de forme.

Pour finir, j'ai trouvé là un super terrain de jeu pour tester différentes configurations : roues tubeless ou boyaux, vélo de clm (pour voir 😀), mon vieux Time RXS etc...

J'espère bientôt vous proposer une suite plus raffinée.

Données Scott addict 2014 - sram red à patins - samedi 5 juin

 

Données Scott RC20 2020 à disques - vendredi 4 juin

 

 

3 novembre 2020

Quelques belles photos de mes tours récents en attendant le retour à la vie

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30 juin 2019

Tour du Mont-Blanc 2019 en solitaire et sans assistance : 13h14 de vélo pour une longue journée de 14h18 en période de canicule

Tour du Mont-Blanc avec départ aux Saisies, effectué dans le sens trigonométrique 😁 = cols du Cormet de Roselend/Petit Saint-Bernard/Grand Saint-Bernard/Forclaz/Les Montets/Les Saisies.

Au plus bas on doit être vers 400 m et au plus haut à 2469 m au sommet du Grand  Saint-Bernard. Le graphique ci-dessous est approximatif mais sympa.

Étant parti avec 2 compteurs, je n'ai constaté que le surlendemain que celui qui avait lâché en premier (le Garmin) avait continué son enregistrement. Je suis soulagé, car j'étais contrarié par la défaillance de mon Wahoo à 15 km du but. Je vais pouvoir archiver tout cela dans Strava.

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Intro

Cela faisait 20 ans environ que l'idée me trottait dans la tête. Il y a bien longtemps 😁 mon niveau en cyclomontagnarde (top 10 dans des cyclosportives comme la Marmotte, La Vaujagny ou autres) me laissait croire que je pouvais le faire, mais la crainte de m'y engager m'a toujours conduit à repousser...

Je me vois encore soumettre l'idée à Olivier Dulaurent en 2002, mais sans conviction d'avoir la robustesse physique, ou plutôt je voyais ça comme un vague fantasme. Je regrettais l'inexistence d'une épreuve. Ce n'est que bien plus tard qu'elle fut créée.

Bref, c'était un doux rêve dont la réalisation ne se concrétisait pas. Soit pour des raisons d'indisponibilité, soit pour en raison de successions de blessures : 2007-2010 sans compétition du fait d'une fracture du bassin, 2014 = fracture vertébrale, 2015 un tir groupé de 5 fractures. En résumé, les années 2007-2015 furent des années consacrées au travail et/ou à panser les plaies.

La vie m'a pendant 15 ans éloigné des sommets (Le Creusot - région formidable au passage). Elle m'a récemment replongé en région montagneuse. Ma position actuelle à Faverges m'a amené à regrimper comme jamais : actuellement, pour "seulement" 5500 km de vélo, j'ai plus de 110 000 m de dénivelé positif, ce qui constitue une bonne base. Il m'est régulièrement arrivé de faire des sorties de seulement 50 km avec 1500 m de dénivelé, soit un bon rapport qualité prix dans l'optique d'un tel circuit.

 

Le récit 

La veille vers 20h00, le vendredi 28 juin, je pars faire le col du Joly en partant des Saisies à la fraîche. La vision du Mont-Blanc et les conditions climatiques me pousse à croire que c'est le moment. J'ai eu une semaine chargée, en terminant vendredi à 18h30, mais travaillant le lundi, seul le samedi est envisageable. Je n'en parle qu'à Maxence Pedreno qui me dit qu'avec la canicule ça n'est peut-être pas la meilleure option. Ma décision est prise à minuit : je me couche sans réveil et si naturellement je me réveille à une heure convenable (dans cette optique), je file.

3h30 du matin, je me réveille en bonne forme : Go on fonce ! Je prends l'option d'un stationnement au sommet des Saisies pour finir en grimpée. Duduche m'a indiqué le parcours récent de Julien Lodolo (un spécialiste en la matière) avec un sens de rotation qui me semble intéressant. Olivier m'a convaincu i) que j'avais le niveau et ii) que le sens de rotation France/Italie/Suisse était bien plus agréable du côté du Grand Saint-Bernard. J'adopte cette option en analysant la trace Strava en détail pour n'avoir aucun doute lors de ma progression. 

Je n'ai prévenu personne car je crains des messages de dissuasion et je compte être "focus". À 5h00, je suis près à partir...Je me rends compte que mon téléphone n'est qu'à 40% (histoire de rallonge ou de branchement). Je prends la décision de repousser à 5h30 pour atteindre environ 60% de batterie.

61%...Je décide de partir.

 

5h36 : départ 

Descente rapide du col des Saisies mais la luminosité n'étant pas au max, je me méfie. Une seule voiture me double.

Je file direction Beaufort. Je monte au Cormet de Roselend. Je comptais être au sommet à 7h00. C'était optimiste et je ne force pas pour coller au moindre objectif. Il fait déjà tiède et je transpire...ça promet. L'ascension est fabuleuse, je suis seul au monde (2, 3 locaux pour des préoccupations tout autres..), ça me change des week-ends avec 200 Porsches, 5000 motos et des voitures sans interruption. 

 

7h14 je suis au sommet  du Cormet : 1h38 après être parti des Saisies c'est convenable. Mes sensations sont correctes. Je ne me sens pas dans un jour d'exception, j'ai quelques tensions musculaires. Ainsi, je m'évertue à pédaler en souplesse.

 

Bourg Saint-Maurice direction le col du petit Saint-Bernard

Ce col est un peu déprimant, il fait 27 km de long et sa pente moyenne est faible. Je le trouve monotone. Il conduit à 2188 m et permet de basculer en Italie. Les sensations sont toujours acceptables. Au sommet, je rencontre un vent de face pénalisant mais au moins celui-ci me pousse à modérer mes ardeurs. J'ai déjà chaud et soif, mais ça reste tolérable.

9h27 : arrivée au sommet du petit Saint-Bernard. Je fais le plein en liquide/solide et quelques photos. Je m'engage dans la descente. Il y a un début de trafic mais je parviens à descendre rapidement avec quelques traversées de tunnels dont je ne me rappelais plus du tout de l'existence (San-Carlo 2003 en pleine canicule). Je croise des skieurs à roulettes de bon niveau apparemment...équipe d'Italie ?

Dans la vallée en direction d'Aoste il fait chaud. Je suis subjugué par la beauté du massif du Mont-Blanc vers Pré-Saint-Didier. Je ne m'attarde pas. 

La route vers Aoste correspond à un plat descendant, je suis très satisfait de ne pas avoir à la parcourir en sens inverse. J'arrive à Aoste et cafouille un peu. Rien de grave mais je ne prends pas la bonne direction immédiatement. J'entame la montée sur une "espèce" d'autoroute. Je suis encore bien mais les 147 km commencent à peser. J'ai vraiment chaud, je m'arrête et bois 2 Iceteas, je prends deux bouteilles d'eau pour mon bidon de "rafraîchissement" mais 30 min plus tard il est déjà tiède. En pleine montée, j'entends un crissement, une moto glisse en descente et se plante dans la glissière à ma droite. S'il y avait eu quoi que ce soit sur sa trajectoire (cycliste, moto, voiture etc..) c'était le carnage. De nombreuses voitures s'arrêtent. Le motard est vivant mais en souffrance. Entre les mains de nombreux automobilistes, je ralentis pour vérifier que je ne peux pas contribuer à quoi que ce soit. Vérification faite, je poursuis ma route. Je commence à être dans le dur et je rentre dans ma bulle. À Saint-Oyen je trouve une fontaine. Elle me sauve la mise car je surchauffe. Sans véritablement coincer je ralentis. J'observe un énorme tunnel et une route sur ma droite permettant d'aller au sommet en empruntant une superbe route touristique. La civilisation s'est réveillée, des files de motos me doublent avec des pointes de vitesse bruyantes et désagréables. Le sommet est magnifique, heureusement car je peine. Un cycliste déposé par une voiture pour réaliser le finish me double. Je n'ai aucune envie de le suivre, car je crains de le payer plus tard. Les 6 derniers km sont compliqués. Je traverse un tunnel à la route désastreuse. J'arrive au sommet après 40 km depuis Aoste. Je ne suis pas bien du tout mais satisfait. J'ai l'impression d'avoir fait le plus dur. Je n'anticipe pas bien la suite...
13h15 : sommet du Grand Saint-Bernard, je suis dans le dur, embrumé.

Le début de la descente est scabreux et raide, la route plutôt mauvaise. Après quelques km, j'entre dans de très longs tunnels. Je n'imaginais pas cela possible dans un tel col d'altitude. En descente, cela ne me dérange pas, je suis au frais. Je ressens la fournaise de Martigny se profiler. Je perçois le détour par Champex que l'on peut faire pour compliquer le tour. Je n'ai nullement envie de prendre le moindre risque par cette chaleur...et à vrai dire je ne me sens pas capable de la moindre fantaisie. 

Dans la descente j'ai l'instant de lucidité ou l'intuition qui va sauver mon tour. Je vois une station service et pense que monter la Forclaz sans avoir fait le plein sera impossible. Quand j'entame le col de 15 km, j'ai de très bonnes sensations. Il fait très très chaud mais ça va. Au bout de seulement 3 km les choses se compliquent gravement. Ma température corporelle s'emballe et je crains le malaise. Il n'y a aucune fontaine, c'est un col sans vie, un col de survie. Tous les 500 m je me verse de l'eau sur la tête. Je doute. J'ai une telle réserve de rythme que ça devrait passer me dis-je ! Malgré tout, même à faible allure je pioche. Je compte les mètres en ne cessant de me faire doubler par des bolides. La fin est un calvaire. Quand j'arrive au sommet il y a une fontaine, c'est ma providence. Je plonge les pieds dedans. Je me mouille la tête et bois des litres. Je ne suis pas bien du tout. Un mec me demande si mes pieds sont propres, je lui réponds "Autant que votre casquette qui trempouille". Bon joueur il me dit "Bien répondu" et on entame une discussion 🤣

La descente en direction de Trient me fait un bien fou. La température a chuté, je reprends espoir. Le passage à Vallorcine sent bon la France. Le col des Montets est une formalité mais il est déjà 16h15.

La vue en arrivant sur Chamonix est magnifique, je m'arrête pour faire quelques photos et acheter quelques boissons pour 20 €...

C'est très cher mais la méfiance du reste du parcours m'oblige à taper dans la bourse 😁

Connaissant bien Chamonix, je n'ai aucun problème à aller chercher Vaudagne puis Servoz. La descente de Vaudagne est très technique. Avec ma lucidité décroissante, je reste prudent. Je constate une chute de force dans les bras. J'encaisse moins bien les irrégularités de la route. L'arrivée sur Chedde n'est pas très bien indiquée ou alors je n'ai plus les yeux en face des trous. Petit retour en arrière de 30 m, ça n'est qu'un moindre mal.

L'arrivée sur Chedde a un petit goût de pic de pollution et de fournaise. J'effectue un dernier plein dans un bar avec 2 cocas, 2 iceteas et 2 bouteilles d'eau.

Je pars en direction du Fayet et de Saint-Gervais. La montée est pénible car chaude et truffée de cars, voitures etc...

La jonction de Saint-Gervais à Megève se fait bien. Arrivé à Praz sur Arly je commence à y croire. La crainte d'une crampe ou d'un problème mécanique demeure mais la probabilité chute.

Je suis bien dans la dernière montée. J'évite de m'emballer par ultime méfiance. Quand je vois le panneau indiquant Les Saisies 4 km je me dis que sauf météorite, ça devrait le faire. 

Peu avant 20h00 je boucle le tour, je serre le poing de satisfaction.

Voilà un "rêve de vie" réalisé...depuis le temps que j'y pense.

 

Le faire seul sans assistance est un défi particulier. Il faut avoir confiance en son physique et en sa mécanique. Quel que soit le point, je n'étais pas à 100% sûr 😁 mais qui peut l'être, surtout pour une première tentative.

Ce trip donne l'impression de faire un tour du monde dans la journée. J'ai tenté de profiter autant que possible du paysage, sauf dans La Forclaz...que je tiens désormais en horreur.

 

Mon bilan chiffré : 14h18 en tout dont 13h14 de vélo à 24,7 km/h.

Alimentation : 2 Snickers dont 1 liquéfié 😁 + 4 gels + 2 Barres + 3 petites boissons 10 cl + 2 cocas + 6 iceteas + 2 bidons remplis d'overstim avec malto + 2L de boisson à base de cachets effervescents Isostar (bidons constitués en route) + plusieurs litres d'eau au niveau des fontaines.

Vêtements : light avec seulement un petit coupe vent

Matériel : 1 mini pompe, 1 chambre à air, une capsule de gaz, 1 kit de réparation tubeless, un multi-outils Leyzine

Vélo : Scott Addict SL

Roues : Fulcrum zero competizione tubeless

 Pneus : tubeless continental 5000 pour leur roulement, leur solidité mais surtout leur grip incomparable.

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27 décembre 2018

Le ski de fond pour le vélo !?

En préparation générale le ski de fond est intéressant. Aussi, il évite la lassitude ainsi que la prise de gras 😁. En revanche, il ne faut pas compter dessus outre mesure pour progresser en vélo. À ce sujet, avec les années, j'ai clairement compris que seule la spécificité musculaire paie et rien d'autre. Si vous n'en étiez pas persuadés, je vous économise 20 ans d'un coup 🤣🤣🤣.

Après des années (voire des décennies) d'interruption de la compétition en ski de fond, je compte faire le marathon de Bessans...si les conditions sont bonnes évidemment. Je me "prépare" gentiment en espérant réaliser une performance acceptable. Je me fais peu d'illusion, même chez les "vieux", car le niveau est elevé, et je sais à quel point il faudrait me préparer autrement qu'en faisant du vélo : la discipline quasi inutile selon Bjorn Daehlie 😁 (le maître des anciens). Courir serait bien plus efficace, mais mes multiples accidents me rendent l'exercice très pénible. Bref, je vais viser la bonne gestion et si possible le plaisir...de souffrir !!!

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19 novembre 2018

J'ai testé un "affûtage" on ne peut plus simple...et ça marche, si l'envie est là ; -)

Suite à ma lourde chute fin 2015, j'ai eu beaucoup de mal à retrouver une ligne convenable en 2016...pour le cyclisme. Je comptais sur mon été en montagne pour m'affûter. Sans aucun effort diététique, ça n'a rien donné de terrible. Le 15 août, de retour de vacances, je me suis pesé à 84 kg pour 1,86 m, ce qui n'est pas fameux quand on veut grimper efficacement, ou alors il faut développer une puissance démentielle. J'étais un peu dépité...tout ça pour ça ! 

J'ai alors décidé de faire un test sur une durée d'un mois : continuer à faire du sport en mangeant à ma faim, mais uniquement à ma faim. Aussi je me suis interdit tout écart (pas de sucreries, de desserts supplémentaires, de grignotage). Cela n'a pas nécessité de restriction, mais seulement une rigueur absolue. Je n'ai jamais cédé, et me suis tenu sans trop de difficultés à mon but...d'un mois. ;-)

Le résultat a été spectaculaire : je suis descendu à 76 kg. 

Au final, j'ai découvert qu'en me disciplinant un peu je maigrissais à vue d'oeil, et je pense que je n'ai rien d'un cas particulier. Tout sportif désireux d'optimiser son poids n'a pas à chercher de solution miracle ailleurs que dans son assiette, et dans ses pulsions.

Suite à cet amaigrissement accéléré, je me suis rapidement remplumé, car n'ayant plus aucun objectif clef, il n'était pas question de me "froomiser".

Pour preuve, voici ma courbe de poids !

À  vous de jouer en 2017 ;-)

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Clm de TRÉFFORT 2016 

 

10 mai 2018

Au-delà de la reprise

Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas laissé dériver comme cela...93 kg. La reprise est très très difficile, je souffre en montée comme jamais. 15 kg de plus que son poids de forme (93 pour 78 kg) c'est presque un suicide "cyclistique". Il va me falloir une patience démentielle.

J'espère que dans quelques semaines je ne me verrai plus comme un autre quand j'observe mes performances 2017. Retrouver ce niveau me paraît impossible, pourtant j'essaie d'en prendre la direction.

" Il faut imaginer Sisyphe heureux." Albert Camus

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20 janvier 2018

La reprise et le POWER de Vayer

C'est une phase toujours plus ou moins délicate. Me concernant je repars souvent de très bas. Je suis en effet incapable de maintenir avec mon job un mode de vie infernal 12 mois/12. Puis j'ai une expérience folle des renaissances...après chute sévère.

Repartir de zéro est devenu ma spécialité ces 15 dernières années. Souvent, j'ai repris très violemment en brusquant mon organisme. En vélo, le risque de blessure étant faible, griller les étapes peut s'envisager et s'avérer payant. Il est dans ce cas question de psychologie et de robustesse acquise sur les années : il faut savoir accepter de rouler "déchiré" et ne pas tomber malade. Quand ça passe, comme c'est plutôt le cas pour moi, il est possible de retrouver un niveau convenable très rapidement pouvant être bluffant. En revanche, l'absence de progressivité vous condamne après 2-3 mois. La stagnation se fait jour et passer des paliers devient excessivement compliqué. C'est pourquoi à choisir, il faut aller vers la montée en puissance progressive. 

Comme je suis pour le moment que très peu motivé, je vais y aller doucement en visant d'atteindre une forme convenable en septembre.

Inscrit à l'étape du tour je revendrai peut-être mon dossard...

 Plus  précisément, je vais reprendre par des sorties de 2-3 h maxi aux profils plus ou moins vallonnés en comptant sur le terrain pour m'imposer des variations d'intensité. Je ferai aussi un peu de home trainer (1 fois / semaine) mais sur des sessions de 40 min avec un peu de fractionné léger. Une fois les "germes" de forme constitués, je tenterai un travail de force et quelques séquences POWER de Vayer toujours très payantes.

Concernant mes autres pratiques, j'envisage quelques grimpées d'escaliers, c'est toujours intéressant pour la tonicité musculaire.

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La séance Power de Vayer

1) 30 s de sprint progressif jusqu'au Max
2) 30 s de récupération presque passive (pédalage très tranquille pour faire redescendre le coeur)
3) 2-3' en sur-braquet (50 tours par minute environ)
4) 2-3' en sur-vélocité

Et on recommence ;-) En faire déjà 3-4 est un bon début, plus reste réservé aux habitués.

Trucs et astuces
- Dans les périodes de 3 min ne pas faire monter excessivement le cœur
- Ne pas descendre trop bas en fréquence de pédalage en sur-braquet au risque de se blesser
- Ne pas faire ce type d'entraînement plus de 2 fois par semaine
- Espacer les séances power...sinon grosse fatigue

14 octobre 2017

Une saison de plus ;-)

Cette saison a été marquée par de bons moments, aussi bien en individuel (vice champion de France ffc, 14ème au Championnat du monde master) que par équipe (Gentlemen et x4).

Après une forme très ascendante au mois de mai, je ne suis plus parvenu à poursuivre ma progression...est-ce le manque de disponibilité ou d'envie ? Je m'approchais peut-être tout simplement de mon asymptote ;-) Ça restera l'interrogation de ma saison, mais ça n'est pas bien  grave car je me suis fait plaisir dans l'ensemble,

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même si parfois j'ai eu des envies de changement d'activité (pétanque, fléchettes etc...). Bref, je peux toujours trouver des pistes d'amélioration mais aussi de nombreuses possibilités de régression, donc je prends, et aborde l'hiver serein :-) 

Bon week-end estival car c'est le retour de l'été ! 

 

27 août 2017

Mon championnat du monde master de clm

Je termine 14ème sur 61 classés dans ma catégorie d'âge 45-49 et 2ème français (sur les 5 de la catégorie). Je ne suis pas mécontent étant données les conditions de température  (34-35 degrés à l'ombre) et de vent chaud en provenance du sud.

Je n'ai pas fait la course dont je rêvais, mais ma "prestation" reste tout de même correcte par rapport à ce que je pouvais espérer...raisonnablement. Gagner n'était objectivement pas possible en l'état. 

 

Je n'ai pas de regrets car j'ai véritablement donné le Max,  je suis arrivé cramoisi...complètement lessivé. Le parcours était un vrai chantier, fait pour les chats.

J'ai eu une première partie encourageante (~10 min) avant une véritable baisse de régime (chaleur ? boîte crânienne en ébullition ?). À partir de ce moment là je suis entré en souffrance prononcée. Dans ces conditions tu n'attends qu'une chose : la ligne ! Après l'avoir franchie je suis resté environ une minute prostré, ce qui m'arrive très très rarement.

Bref, ce fut une belle expérience avec une majorité d'étrangers de toute part et un sacré niveau, bluffant pour des vieux ! Ça laisse beaucoup d'espoir...

Je ne sais pas si je retenterai l'expérience, encore faut-il que mon corps me le permette !

Pour la première fois, j'ai eu à porter une combinaison nationale (obligatoire), j'avoue que c'est un peu déstabilisant :-)

 

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